Bien ancré sur mon territoire, je regarde vers l'avenir

Résumé du projet

Le projet "Bien ancré sur mon territoire, je regarde vers l’avenir" est porté par la Communauté de communes Marches du Velay Rochebaron à Monistrol-sur-Loire, en association avec 6 EHPAD du territoire, l'EHPAD St-Vincent à Bas-en-Basset, le Foyer bon secours à Beauzac, la Résidence l'âge d'or à Monistrol, la Résidence St-Régis à St-Pal de Mons, l'EHPAD Les Sources à St-Pal de Chalencon, la Résidence Sigolène à Ste-Sigolène, et le Collectif artistique Zaï-Zaï.
La Communauté de communes Marches du Velay Rochebaron est, depuis 2023, signataire d’une convention territoriale pour l’éducation artistique et culturelle (CTEAC) visant à faciliter et renforcer l’accès à la culture pour tous les habitants du territoire. C'est dans ce cadre qu'a été imaginé un projet collectif à destination des EHPAD qui vise à promouvoir la cohésion sociale, l’épanouissement individuel, et l’inclusion et à stimuler la créativité, renforcer les liens intergénérationnels aves les artistes du Collectif Zai Zai et les structures partenaires.
Il souhaite s’inscrire dans une découverte du territoire (son espace, son architecture, ses habitants et leurs histoires de vie…) pour l’arpenter, déambuler, en faire une expérience sensible.
Cette année, le Patrimoine industriel en sera le fil rouge.
Le Collectif Zaï-Zaï a été choisi par le COPIL du projet (réunissant la CC, les animatrices des EHPAD, des élus…), en mai 2023, pour écrire un film photographique, oeuvre de science-fiction collective à partir du patrimoine industriel du territoire.
Le projet envisagé consiste à créer collectivement et de manière participative, un récit de science-fiction s’inspirant d’un conte ou d’une légende locale. Par le biais de l’art, le collectif souhaite méler les regards et ainsi favoriser le lien entre les personnes et les générations.
Sensible aux mobilités et possibilités de chacun·es, il mettra en place des ateliers : écriture d’un scénario, mises en scène photographiques, techniques alternatives de photographie, captation sonore, musique expérimentale.

Chaque établissement pourra ainsi bénéficier des propositions artistiques suivantes, servant toutes la même direction artistique pour aboutir à une production commune :
* Raconte-moi !
Résultat de la récolte, parler de nous, de nos expériences, de notre manière d’habiter notre territoire, Jeux d’écriture simple et ludique, Création d’un corpus de textes, imaginer un autre espace-temps…
* Cuisine et photographie !
Maxime Disy souhaite mettre en pratique une technique ancienne et éco-responsable : l’anthotype. « l’Anthotype » est un procédé datant du XIXème siècle basé sur la photo-décoloration des pigments végétaux. Une émulsion est faite de pétales de fleurs écrasées ou de toute autre plante, fruit ou légume sensible à la lumière. Cette technique permet de réaliser des impressions de motifs à l’aide d’encres végétales. C’est une démarche qui n’utilise aucune chimie mais seulement les pigments et la chlorophylle des matières vivantes. Maxime Disy souhaite réunir les générations pour cuisiner, en lien avec le scénario, un récit en image à partir de collectes de plantes, fruits ou légumes du territoire. Des balades photographiques et des collectes de matières pourront être envisagées suivant la mobilité des participant·es.
* Sous les feux des projecteurs !
Benoît Gomez-Kaine installera son studio d’éclairage au sein de chaque EHPAD. Il travaillera avec les participant·es, le personnel soignant mais aussi avec des jeunes fréquentant les structures locales dédiées à la jeunesse pour la création du décor, le maquillage et la coiffure. Lors des séances de prises de vues, les participant·es réfléchiront ensemble aux personnages et aux situations incarnant le récit fictionnel et donc au choix de tel ou tel accessoire, tel ou tel costume. Les mises en scène seront réalisées dans les conditions d’un studio professionnel où les personnes photographiées se retrouvent « sous les feux des projecteurs ».
* Opération sonore !
L’atelier de création sonore animé par Clémence Culic est au départ orienté vers des exercices d’écoute dite active. Pour la suite, elle utilisera un matériel d’enregistrement accessible à tout type de public. Selon la mobilité et les possibilités des participant·es, des promenades et des collectes sonores peuvent être envisagées à l’extérieur.
Les résident·es pourront s’enregistrer entre eux pour collecter des histoires. Celles-ci seront ensuite, réécrites et rejouées pour constituer une partie de la bande sonore du film-photographique et de l’exposition finale.
Les voix, les captations in situ et le travail autour des bruitages, associé à l’atelier musique expérimentale de Frederic Leyreloup créeront l’entièreté de la bande son du film-photographique et donneront corps à l’ambiance futuriste du projet.
* Electro machine !
En partant du principe de vibration des sons, Frederic Leyreloup emmène les participant.es à la découverte de la musique électronique et analogique. Les machines qu’il utilisera seront manipulées par chacun des participant·es.
Que ce soit par leur voix, leurs gestes ou la manipulation des claviers, ils développeront un rapport sensible aux machines électroniques. Cette expérience de création directe se fait sans connaissance préalables.
Les productions sonores ainsi réalisées, constitueront la bande originale du film photographique et s’intégreront à l’exposition finale.
* Diffusion du film-photographique + exposition itinérante qui présentera les réalisations produites au cours du projet (d'abord dans un lieu touristique puis dans les EHPAD). Elle sera constituée des visuels, de bornes d’écoute sonore et de l’archéologie du projet.