La clinique du Grésivaudan en quelques mots et chiffres

Située près de Grenoble, la clinique du Grésivaudan, établissement hospitalier privé à but non lucratif, appartient à la Fondation Santé des Etudiants de France.

Elle participe au service public hospitalier. Elle regroupe plus de 200 lits et places avec deux grands pôles médicaux (le pôle Psychiatrie et le pôle Soins de Suite et Réadaptation- SSR) et un pôle médico-social (le foyer Prélude et le Centre Ressources pour Lésés Cérébraux - CRLC).

En collaboration avec l’Éducation Nationale, elle accueille une Unité Soins-Études, qui scolarise plus de 900 élèves et étudiants (dont 350 hospitalisés à la clinique du Grésivaudan).

logo


clinique grési1

La clinique du Grésivaudan et la culture

La présence culturelle et artistique au sein de la clinique du Grésivaudan s’appuie sur une tradition et un passé étonnamment riches et bien antérieurs au programme Culture et Santé. D’année en année cette empreinte culturelle s’est marquée, inscrivant dans le projet d’établissement le programme Culture et Santé.

Cette inscription traduit la volonté de la clinique de voir se développer des temps et des espaces de créativité, de rencontre, de plaisir, complémentaires au soin, où le sensible puisse s’exprimer, de favoriser un mieux vivre par le biais d’actions culturelles ou artistiques transversales (intra et extra muros) et d’éviter ainsi que l’hospitalisation soit synonyme d’exclusion et de rupture sociale.

En 2010, la clinique Georges DUMAS, située à La Tronche, et le CMUDD, basé à Saint Hilaire du Touvet fusionnent pour devenir la clinque du Grésivaudan, installée sur le site de la Tronche. La rencontre de ces deux « espaces de soin », d’un côté la psychiatrie pour adolescents et de l’autre les soins de suite et réadaptation crée une nouvelle entité qui s’enrichit des singularités de chaque « espace ». Un temps d’ajustement et d’adaptation a été nécessaire et le dispositif Culture et Santé n’a pas échappé à cette mouvance.

Les actions émanant de ce dispositif doivent tenir compte des évolutions du rapport à la culture dans la société en surprenant, rassurant parfois, écoutant et observant. Une certaine porosité est alors nécessaire pour que le projet reste vivant. L’important est d’apporter une ossature stable et des directions claires. Les propositions doivent susciter la curiosité, donner envie d’aller voir, qu’il puisse y avoir dans tous les cas une rencontre, une palette d’émotions, un échange.

Les modes de transmission ont changé, la nouvelle génération ayant tendance à faire moins confiance aux experts qu’à ceux qui partagent avec elle les mêmes expériences. Apporter une dimension humaine, une rencontre avec l’autre (artiste) qui déborde sur l’autre (spectateur acteur) est un élément clé des actions proposées. La culture ne résonne pas de la même intensité chez chacun et chacune, et l’idée serait « ensemble on va quelque part mais on ne sait pas où ».


Depuis 2002, date de la première convention régionale, l’institution a pris le parti de signer de nombreux partenariats avec les structures culturelles implantées sur son territoire.

C’est ainsi qu’au fil des années la clinique du Grésivaudan a rencontré et accueilli une multitude d’artistes aux pratiques riches et variées, emportant le public de patients, professionnels, familles et extérieurs dans leur univers. Le spectacle vivant a toujours eu une place prépondérante via l’accueil de résidences, d’ateliers de pratiques, de création, de spectacles intra-muros, de déambulations avec les compagnies Cartoun Sardines, Käfig, l’Unijambiste, Montalvo, la Fabrique des petites utopies, Virevolt, Superlevure, Ru’Elles et tant d’autres…

Les domaines de la photographie, de la vidéo, des arts plastiques ont aussi trouvé leur place dans ce dispositif. Résonnent les noms de Bruno Pilia, Jérôme Bayet, le collectif CINEX, Aurore de Souza, etc.

La clinique offre différents espaces pour l’accueil de ces temps artistiques :

  • Le parc de l’établissement avec des spectacles intra-muros ouvert aux patients, personnels, familles et parfois public extérieur. La danse, le théâtre, la musique, le cirque trouvent ainsi un espace scénique.
  • La salle de conférence, d’une jauge de 80 à 120 personnes avec une scène et un matériel de sonorisation pour accueillir des spectacles intra-muros, des ateliers de pratique, des restitutions d’ateliers.
  • Une salle, le foyer, permettant d’accueillir des ateliers (rap, radio LOCO).
  • La médiathèque pour des expositions temporaires, des ateliers ponctuels.

S’ajoutent à cette palette de propositions, des sorties spectacles dans les différentes salles de l’agglomération grenobloise. Ainsi les patientes, patients, accompagnés par des personnels soignants (référentes culturelles, infirmières, infirmiers, psychologues, assistante sociale, médecins, internes) peuvent découvrir une vaste diversité de représentations théâtrales, chorégraphiques, musicales, circassiennes. Au gré des représentations peuvent se greffer des rencontres « plateau » avec les artistes, techniciens, metteurs en scène et des visites des décors ou des coulisses.

La culture laisse aussi des traces tangibles lors de son passage dans l’établissement avec des sculptures dans le parc, des graffs sur les murs à l’entrée du self, sur le portail près de la maison de sortie…

 clinique grési3

clinique grési2


La clinique a missionné deux référentes culturelles pour mener à bien le projet de l'établissement : une infirmière du pôle psychiatrie et une ergothérapeute. Un dispositif d’informations est mis en place en interne :

  • Un « référent culturel patient » dans chaque service de soin
  • Des mailing par messagerie interne et affiches réalisées par les patients
  • Une présentation de la saison culturelle lors d’une réunion de rentrée
  • Des comités de suivi culturel
  • Des articles dans le journal de la clinique et la lettre de la Fondation

Contact : Anne Blanchard et Chantal Carbiner, référentes culturelles - /

Crédits photographiques : Clinique du Grésivaudan

Connectez-vous à votre Espace Adhérent